Un grand petit voyage, le projet est sur les rails

Depuis quelques semaines les interrogations vont bon train ! Que pousse-t-il à la sortie de Saint-Sulpice en bordure de la D43 qui va de Saint-Astier à Saint-Privat en Périgord ?

Pour certains, cela prend les allures d’une gare ! Mais pourquoi une gare ici alors que toutes les voies ferrées ont disparu depuis 70 ans ? La réponse se trouve de l’autre côté de la route auprès d'Isabelle et François Mathieu, les nouveaux propriétaires de la Chartreuse Le Puid, appelée également Château de Besse. 

Passionné par le monde du rail autant que par la Dordogne, François a décidé de partager son rêve d’enfant : faire revivre autour d’une vaste maquette animée l’histoire et les paysages de la région qu’il a tant visitée lors de merveilleux déplacements en train avec ses parents. 

Dans un bâtiment de 625 m², aux allures de grande gare, un réseau ferroviaire miniature de 300 m² présentera paysages et édifices remarquables le long des lignes secondaires de la Dordogne, de la Creuse et de la vallée du Lot. Voilà pour le projet qui sort de terre. 

Un bâtiment de 625 m², aux allures de grande gare

Partenariat avec la SNCF

Les acteurs locaux (maire, communauté de communes, DDE, etc.) se sont vu présenter le projet et leurs avis et remarques ont été pris en compte. 

Le partenariat avec les services de la SNCF devrait permettre d’offrir un espace médiathèque ouvert à tous. Des ateliers vitrés donnant sur le parcours, une cabine de conduite virtuelle et bien d’autres surprises côtoieront la maquette en perpétuel mouvement. 

« Je souhaite que ce lieu interactif soit avant tout vecteur d’échanges permanents autour du monde ferroviaire. Qu’il soit un lieu d’évasion, d’amusement, de découverte, de l’histoire et des histoires locales. Qu’il soit aussi un endroit où l’on puisse découvrir les paysages magnifiques de la région et la géographie complexe de ces trois vallées. J’aime entreprendre, j’aime travailler et j’espère ainsi contribuer au dynamisme locale, grâce à ce projet inattendu », souligne François Mathieu, l’insatiable chef d’entreprise. 

En parallèle, à la Chartreuse, Isabelle est aussi à la tâche pour réhabiliter la maison où les visiteurs pourraient, s’ils le souhaitent, prolonger agréablement leur séjour en terre ribéracoise.

Les travaux sont lancés et si tout va bien, le ruban devrait être coupé dans les deux ans.

Mis en ligne 27/08/2023