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Maisons fortes

Les maison-fortes ont fait leur apparition dès la fin du XII ème siècle. Ce n'était ni un château, ni une simple demeure. Elles ont pris fin au début du  XVI ème. Par définition, c'est une résidence de la petite aristocratie. le nombre croissant de chevaliers anoblis expliquent le grand nombre de ces batisses. Bon nombre de mottes castrales ont été transformées en maison-forte. Au Moyen Âge, une motte castrale est un ouvrage de défense construit en terre et bois. Une tour centrale faisant office de donjon était construite sur une rehausse de terre bien tassée. Les mottes castrales sont de forme circulaire.

En Périgord, c'est, selon Jean-Marie Bélingard, "une maison de maître, bâtie entre 1650 et 1850 environ, à simple rez-de-chaussée, fortement barlongue, comportant des éléments architecturaux extérieurs et une finition intérieure tranchant sur l'ordinaire, et manifestant un certain art de vivre".

La plupart de ces maisons fortes ont fait l'objet de restaurations et de modernisations sans pour autant perdre de leur charme. C'est le cas dans notre commune ou on peut admirer ces traces du passé remis en valeur par leurs propriétaires.

Les trois maisons fortes de Saint Sulpice de Roumagnac

La plus ancienne est celle de la Marteille qui date du début du XV ème siècle (ci dessous). Elle possède encore une très belle cheminée surmontée d'un blason couché. Une autre trace de cheminée avec deux piliers est encore visible sur le mur Nord. Il pourrait s'agir du berceau de la famille d'Alesmes de Meycourby qui portait le titre de seigneurs des Marteilles.



La maison forte du bourg est située en face du lavoir, c'est une belle maison périgourdine du XVI ème siècle, (ci dessous).



La troisième maison forte est située à la Grande Marteille (ci dessous). Elle a fait l'objet de nombreuses restaurations. Depuis de nombreuses années, il s'agit d'une résidence principale.



Cette page a pu être réalisée grace au travail de Marcel Vergeade "Petite Histoire de Saint Sulpice de Roumagnac".