La journée « Un dimanche à la chasse », organisée par la fédération départementale de chasse, a réuni les habitués et les non-chasseurs pour une matinée en pleine nature.
Dès 8 h 30, 21 non-chasseurs, en gilet orange, ont partagé café et gâteaux devant le foyer rural, point culminant de Saint-Sulpice. A l’initiative de la fédération départementale de chasse, tous étaient impatients de découvrir un des aspects de la chasse. A Saint-Sulpice, Pierre Brossard, le renardier du coin, a organisé une matinée de chasse au renard, sans fusil, avec pour seules armes une meute de chiens spécialement dressés, une corne de chasse et de bonnes jambes. En montrant le territoire qui les attendait, Pierre a rapidement présenté la chasse de manière générale : sociétés locales, ACCA, droit de chasse, respect de la nature… « C’est Anaïs qui mènera aujourd’hui la meute de huit beagles, tous munis d’une antenne et collier GPS pour qu’on sache toujours où ils se trouvent. ».
Sur le coup de 9 h, arrivés sur le premier lieu de chasse, à Bry, les non-chasseurs ont posé beaucoup de questions, notamment sur le flaire des chiens, les odeurs du renard, l’emballement de la meute et les phases d’une menée (quête, rapprocher, lancer, forlonger…). « Plus rapide, le renard, qui connait son territoire, aura toujours l’avantage sur les chiens. Vous allez voir. ». Entre maïs, petits bosquets et ruisseaux, les chiens reniflaient : un renard était débusqué. La menée durera près d’une heure et permettra d’apercevoir plusieurs renards.
Vers 11 h, le second lieu de découplé, à La Borie, donnait l’occasion de vivre cette pratique de chasse autour d’un grand roncier à flanc de vallon. Tous les chasseurs du jour, postés dans la vallée ou à mi-coteau, ont pu observer le renard, les chiens à ses trousses.
A midi, en partageant le verre de l’amitié servi sur le hayon avec les chiens, les participants ont pu répondre aux questionnaires de la fédération et donner leur avis : « C’est très sportif, à refaire. Ça me donne l’envie de passer le permis de chasse. » ; « C’est une pratique respectueuse de la nature. » ; « J’ai été surprise par le vacarme des chiens qui couraient, même loin, après le renard. » ; « Cette pratique mérite d’être connue, vous devriez faire plus de communication. ».
(Mise en ligne : 26/10/2024)